Journée de traduction aux Nations Unies le 31 janvier

La Commission Fulbright a formé un partenariat avec les Nations Unies il y a quelques années – partenariat donc je ne sais pas grand-chose, si ce n’est qu’il donne la possibilité à des assistants Fulbright affectés sur la côte Est des Etats-Unis de venir passer une journée au siège de l’ONU à New York pour faire de la traduction simultanée. Une expérience unique – toute à nos frais, cependant !

Queralt et moi avons donc fait le voyage à New York – ce, en toute nervosité, car l’organisation nous avait jetées dans la confusion la plus floue quant aux tâches que nous serions tenues d’effectuer. Nous avions au préalable reçu quelques passages à travailler, finalement très vagues et peu instructifs.

A New York, nous avons retrouvé des copines assistantes : Carolina d’Argentine, Esther, Océane, Clara, Joanna de France, Elena d’Espagne… avec lesquelles nous avons partagé une chambre d’hôtel et notre nervosité croissante.

Je n’ai pas emporté mon appareil photo pour ne pas m’encombrer, j’ai donc subtilisé les photos de Queralt…

Nous avons été accueillis au matin par Dian Marandola, une dame sympathique mais à l’organisation douteuse, qui nous a remis d’épais dossiers, qui ne comprenaient, finalement, aucun éclaircissement sur notre mission…

Les conférenciers sont arrivés peu à peu, et la session intitulée « Civil Society Forum » a démarré, avec pour thème conducteur l’éradication de la pauvreté dans le monde. Nous étions répartis en équipes de 2/3 pour traduire la conférence par tranches de 10-15 minutes par équipe. J’étais première en ligne à devoir traduire le discours introductif d’une dame irlandaise, avec l’aide de ma coéquipière Océane. Nous entendions la voix des experts dans nos oreillettes, et devions traduire simultanément leurs propos de l’anglais vers le français, tout en écoutant la suite de leur discours. Ce petit micro est incroyablement intimidant…

Je dois dire que ce fut un exercice assez périlleux, et une situation absolument cocasse, de laquelle, du moins, je pense m’être sortie dignement. La plus grande difficulté de traduction a résidé, pour moi, dans l’abondance de sigles en tous genres, qu’il est impossible de connaitre à moins d’être un expert en la matière…

Les interventions étaient pleines de vocabulaire social et politique qu’il n’était pas toujours facile de traduire spontanément.

Cette journée stressante fut finalement une expérience étonnamment riche et positive, malgré quelques problèmes techniques, quelques frustrations et quelques plaintes obligées de la part des Français quant à l’organisation médiocre. Après une journée éreintante, nous avons marché une bonne heure du siège des Nations Unies à la station Megabus, à travers les rues de Manhattan, et avons acheté quelques en-cas bien gras sur le chemin…

Le bus a bien entendu eu du retard, mais nous avons finalement pu choper un train de Philly à la gare de Norristown, d’où une copine est venue nous chercher, déjà très tard le soir…

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