August 22nd – Avant de commencer les cours fin août, nous avons fait une virée en pays amish, dans le comté de Lancaster en Pennsylvanie. Le comté de Lancaster a été fondé par des immigrants européens dans les années 1700, venus en Amérique pour profiter de la liberté religieuse promise par le Quaker William Penn. William Penn était un idéaliste qui souhaitait une colonie où des nationalités différentes auraient la liberté de pratiquer leur religion sans peur d’être persécutées par les autorités civiles.
La communauté mennonite suisse est la plus ancienne communauté religieuse à s’être installée dans le comté de Lancaster, en 1710.
La population amish est estimée à 250 000 habitants aujourd’hui, établis principalement dans les Etats de Pennsylvanie, d’Ohio, de New York et d’Indiana, ainsi qu’au Canada. Les Amish parlent un dialecte allemand connu sous le nom de « Pennsylvania Dutch ». Ils mènent une vie simple, traditionnelle et pieuse, et refusent l’utilisation de la technologie. Ils portent des vêtements très simples, souvent noirs, et évitent toute fanfreluche (boutons, rubans…), perçue comme un signe de vanité.
Je compte faire de plus amples recherches bientôt pour enrichir cette decription très simpliste…
Le comté de Lancaster est une très belle région. Les champs sont bordés de belles maisons familiales et de végétation luxuriante.
Nous sommes allés visiter un musée consacré aux Amish, supposément une reconstitution d’une maison traditionnelle amish. Une visite fort peu convaincante. Tout sentait la reconstitution en carton-pâte pour touristes pressés. La guide elle-même se fourvoyait honteusement dans ses propos et était incapable de donner des réponses satisfaisantes aux visiteurs curieux qui eurent l’audace de lui faire remarquer ses propres contradictions.
Les trois photos suivantes sont celles de mon amie Bojia. J’avoue ne pas avoir fait mon travail de photographe très sérieusement cette fois-là…

Le musée comporte une espèce de ferme « authentique », qui me parait plutôt le produit d’un plan marketing mûrement réfléchi envers les citadins émerveillés à la simple vue d’une vache.



Pour conclure cette journée, nous avons mangé chez « Shady Maples Farm Market », un immense restaurant-traiteur-buffet où il est possible de se bâfrer autant qu’on le veut pour une somme raisonnablement modique.