La commission Fulbright a été créée en 1948 par le US Department of State dans le but de favoriser des échanges culturels avec le monde entier, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Elle subventionne des programmes d’échanges et d’études aux Etats-Unis conjointement avec les gouvernements des pays désireux d’y participer.
Fulbright France : Le Ministère des Affaires étrangères et européennes français a passé un accord avec Fulbright en 1965 pour rejoindre le programme. S’y sont bientôt ajoutés d’autres partenaires tels que le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, les régions Alsace, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine, la MAEE et des fondations privées.
Fulbright est un programme qui suit une approche totalement partenariale et mixte et est en grande partie financé par des fonds publics.
Deux agences gèrent les programmes Fulbright français : la Commission Franco-Américaine depuis Paris, et l’Institute of International Education depuis les Etats-Unis. La CFA et IIE travaillent en partenariat avec les institutions d’origine et d’accueil des boursiers, les réseaux diplomatiques français aux USA et les réseaux diplomatiques américains en France.
Le programme FLTA (Foreign Language Teaching Assistant), auquel je participe cette année, propose des bourses à 440 étudiants du monde entier, de 21 à 28 ans, pour venir enseigner leur langue et partager leur culture aux Etats-Unis. Ces 440 assistants sont originaires de 52 pays et vont enseigner 33 langues différentes, dans les 50 Etats américains, répartis dans 200 universités à travers le pays.
La sélection des assistants se fait en plusieurs étapes : après la soumission d’un dossier de candidature (plutôt lourd et contraignant !) début décembre, nous devons passer le TOEFL test. La Commission Fulbright nous fait ensuite passer des entretiens de motivation, en anglais et en français.
Si notre candidature est approuvée par la Commission, nous sommes placés d’office dans une université américaine.
Trois jours d’orientation à Paris fin juin m’ont permis de rencontrer les autres FLTA français, d’obtenir le visa J-1 (visa étudiant) et d’assister à une garden party des plus élégantes à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, rue du Faubourg Saint-Honoré (champagne à volonté, hmm !).
On prend vite goûte au luxe et aux paillettes, croyez-moi…